A propos de

L'histoire de Franjulia
L'histoire de Franjulia a commencé il y a quatre ans, mais ses racines remontent à mon enfance, où les graines de mon amour pour l'artisanat ont été plantées dans l'atelier de mes grands-parents.
Mon grand-père était un maître du tour et, dès mon plus jeune âge, j'ai passé d'innombrables après-midi dans son atelier, enchanté par la magie qu'il pouvait créer de ses deux mains. Ses mains pouvaient transformer du bois brut et informe en objets élégants qui semblaient prendre vie. Je l'aidais chaque fois que je le pouvais, balayant la sciure, passant les outils et absorbant tranquillement chaque mouvement, chaque geste. Ma grand-mère n'était pas moins artiste.
Elle avait un toucher délicat avec l'aiguille et c'est elle qui m'a enseigné l'art de la broderie. Ses doigts dansaient sur le tissu, créant des motifs complexes qui parlaient de tradition et de beauté.
Comme mon grand-père, elle aimait créer - qu'il s'agisse de couture, de tissage ou de broderie, ses mains étaient toujours occupées à une forme d'art. Je m'asseyais à côté d'elle pour coudre, ressentant un immense sentiment de joie et d'utilité lorsque je cousais mes propres petites créations. Ces moments de calme avec elle étaient remplis d'amour, de patience et de la simple joie de faire quelque chose de beau à partir de rien.
Le nom "Franjulia" est né de la gratitude envers eux, mes grands-parents, les piliers de mon enfance, qui m'ont transmis leur passion pour l'artisanat. Je voulais que leur héritage, leur amour pour la création de leurs propres mains, se perpétue dans tout ce que je fais. Ce n'est qu'il y a cinq ans que j'ai découvert le cuir tanné végétal pour la première fois.
L'odeur - riche et terreuse - a éveillé quelque chose de profond en moi, évoquant le même sentiment d'émerveillement que j'ai ressenti dans l'atelier de mon grand-père. J'ai eu le coup de foudre pour le parfum, mais plus encore, je suis tombée amoureuse de la matière elle-même. Le cuir, comme le bois, est intemporel. Il porte en lui des histoires, vieillissant gracieusement avec chaque marque, chaque pli, témoignage de la vie qu'il a vécue. J'ai été attirée par la maroquinerie non seulement pour sa beauté, mais aussi pour la précision qu'elle exigeait. Beaucoup de gens ne se rendent pas compte du niveau de soin et de patience requis pour créer un objet en cuir. Chaque coupe, chaque point doit être exact. Un glissement de lame, un moment d'inattention, et vous risquez d'abîmer toute la pièce, ce qui vous obligera à tout recommencer depuis le début. C'est un art qui demande de la concentration et du dévouement, des qualités que mes grands-parents m'ont inculquées dès mon plus jeune âge. Il n'y a aucune partie du travail du cuir que je n'aime pas.
De la sélection de la peau parfaite à la couture à la main des derniers détails, chaque étape ressemble à une conversation avec la matière. C'est un métier qui vous apprend la patience, le respect et une profonde appréciation de la beauté de l'imperfection. Le cuir, comme la vie, n'est pas censé être parfait. Son charme réside dans les marques uniques, les signes du temps et de l'utilisation, qui font de chaque pièce une pièce unique. Aujourd'hui, quatre ans après la création de Franjulia, je porte l'héritage de mes grands-parents dans chaque produit que je crée. Mes mains, comme les leurs, façonnent et moulent, piquent et cousent, transformant des matériaux simples en trésors durables. Chaque portefeuille que je fabrique raconte une histoire - celle de la tradition,
de l'amour, de la beauté intemporelle qui peut être faite à deux mains. Franjulia est plus qu'une marque ; c'est un hommage à l'art de l'artisanat, transmis de génération en génération. Elle nous rappelle que la véritable beauté ne réside pas dans la perfection, mais dans le soin, l'attention et l'amour apportés à chaque création.
Et avec chaque pièce, j'honore la mémoire des deux personnes qui m'ont appris à créer, à aimer et à vivre avec mes mains et mon cœur pleinement engagés dans le travail que je fais.